[Parce qu'il faut bien commencer un jour ...]
Nom : Tentonck
Prénom : Alexander
Age : 17
Psychologie : Le mot qui conviendrait, pour une personne inconnue, serait : froid ! Alex n'aime pas la gentillesse gratuite. Trop habitué à une courtoisie style Louis XIV, il déteste tout les compliments qu'il juge inutiles ou non sincères. Mais dès lors qu'il entame une amitié franche ou une relation sincère et sans artifice, il ouvre la carapace qui l'entoure et devient un ami généreux et dévoué, sans complexe ni préjugé (ou presque...). Il déteste être materné, et préfère même parfois sa solitude. Dès qu'il juge une chose nulle ou insignifiante, il peut l'ignorer au point de ne faire comme si elle n'existe pas. C'est là dessus qu'il peut devenir irritable. Il aime être détesté, pour lui, ça a presque autant d'importance que de se faire aimer. S'il cache le plus souvent tout sa haine à l'interieur de lui, il peut éclater à tout moment, devenant insupportable et sans pitié. Son coeur ne bas (pour l'instant) que pour deux choses : sa liberté physique, et sa liberté mentale...
Physique : Derrière les jeans troués et les T-shirt noirs, se cache un adolescent plus ou moins normal. Il mesure 1 mètre 79 pour 75kg. Ses bras épais, dont les veines ressortes, finissent par des mains usées, aux doigts écorchés et rongés. Ses joues sont creusées, et son nez est brisé à la moitié. Ses yeux noirs sont fréquemment jaunis, à cause d'une maladie du sang, qui lui provoque des nausées et jaunissement à chaque fois qu'un élément extérieur venait perturber son fragile système corporel. Ses cheveux, secs et cassant, se limitaient à tomber sur son front. Ils étaient bruns, et souvent recouvert d'un casquette, qui lui servait accessoirement de porte bonheur.
Histoire : Né en Allemagne, en 1989, Alexender Heinrick Tentonck est issue d'une grande famille bourgeoise de Bavière. Il a détesté sa vie jusqu'à ce jour funeste d'avril. Où il allait connaître un tournant décisif de sa vie... C'était le soir, après un voyage à Munich.
Alex lança son sac contre le mur droit de sa chambre. Il enleva avec dégoût la veste noire qu'il portait, élément de son costume trois pièce, instrument quotidien du business. Il avait passé la journée à suivre son père dans ce société de hauts étages. Enfin cet homme qui avait été durant un temps son progéniteur, n'était qu'à ses yeux un patron sans émotions, sans affection. La chambre était recouverte d'un épaisse moquette sale, qui cachait l'ancien parquet mutilé. Le lit n'était qu'un matelas, posé sur le sol, où séjournait un duvet bleu et vert. Pas de bureau, pas d'armoire. Un ordinateur, outils incontournable de l'adolescent moyen, trônait au bout du matelas, sur la moquette. Sur les murs, des affiche de concert, des posters d'idole crachant leur tripes devant des milliers de personnes. L'unique fenêtre illuminait le tout lorsque le soleil se levait de derrière les arbres. C'était une chambre de jeune, certes désordonnée, mais classique et sans grands intérêts. Mais lorsque l'on regardait par la fenêtre, on ne voyait pas ce qu'un jeune pouvait voir habituellement par la fenêtre de sa chambre. Ici, on avait une vu plongeante sur le parc de la grande et majestueuse propriété de la famille Tentonck. En pleine campagne bavaroise, entre deux montagne, ce manoir moderne était la demeure de cette riche famille d'affaire allemande. Monsieur Heinrick Tentonck, président d'une grande entreprise de sous traitance, y avait installé sa femme, et ses cinq enfants, dont Alex...
Depuis tout petit, il avait détesté l'éducation « riche et complète » que lui donnaient ses précepteurs. Le dimanche, pendant que ça famille jouait au golf ou partait en randonnée équestre, lui montait le volume de sa chaîne hifi au maximum de l'audibilité, s'enfermait dans un monde qui ressemblait à celui de ses rêves. Bien sur il était riche, il avait un forfait téléphone incroyable, un argent de poche extrême, un avenir tout tracé... ou presque. Son patron se battait chaque jour pour le convertir aux joies de la gestions de société. Mais rien de tout cela ne l'intéressait. Dans son lycée, on le croyait dingue. Il avait des fortunes sur son compte en banque et il se plaignait ! Il vouvoyait ses parents, ainsi que tout les adultes qu'ils croisait, il n'en pouvait plus...
Ce jour là, il sortit de sa chambre en colère, après avoir appris qu'il ne pouvait faire ses études à l'étranger, il alla jusqu'à la salle de réception, où ses parents recevaient d'autre riche, et ouvrit les portes vitrées à coup de pied. Tout le monde avait le regard sur lui, un grand silence s'était emparé du manoir. Il regarda son patron, droit dans les yeux, et lui dit sans trembler :
« Père, je vous emmerde »
Cinq jours plus tard, Il se retrouvait devant la grille d'entrée de cette école enneigée... Ne sachant que très peu ce qu'il adviendrait de lui ici.
Exemple de message : Alex était sortis dehors pour profiter de la pause qu'offrait la sonnerie de l'école. Il venait de passer deux heures dans une grande salle rempli d'élèves endormis, à écouter le cours d'anthropologies avancée du XVe siècle sur les populations maritimes du nord de la Corée. Il devait prendre l'air. Enfin cet air devint vite fait pollué : il alluma une cigarette qui avait séjournée dans sa poche depuis la veille. Même si les jours se réchauffaient peu à peu, un vent balayait la cour en continu. Pas assez violent pour déplacer les feuilles, mais assez froid pour faire frissonner les étudiants.
Alex, adossé au mur, scruta la cour : du monde en pagaille occupait les plus grandes parties ensoleillées, quelques personnes occupaient les bancs, et les plus téméraires s'asseyaient à même le sol, en petits cercle, pour parler ou simplement se reposer. L'ambiance était joyeuse, la faute au soleil qui pointait enfin son nez.
Alex salua deux ou trois personnes. On ne pouvait pas dire qu'il était populaire. Ça faisait un petit mois qu'il était là, et il ne connaissait que ses colocataires, et quelques élèves qu'il avait croisé.
Il éjecta le mégot de ses doigts. La sonnerie retentit. La plupart des étudiants se dirigèrent vers le bâtiments pour reprendre leurs cours. Erwann allait rejoindre le flux quand il aperçu une jeune fille aux cheveux bruns assise sur le muret. Il hésita : Encore une heure de blabla intensif sur les ancêtres des Coréens ? Ou alors une probable conversation avec une élève ?
*J'me demande vraiment comment je peux hésiter sur ce genre de question...*
Il marcha en direction du muret, en cherchant une façon d'aborder la jeune personne. Même si la sociabilité n'était pas son point fort, il connaissait la base de tout rapport social : le dialogue. Et ce matin là, il avait grand besoin de dialogue, pour compenser les heures de « rien » qu'il passait en cours.
Au fur à mesure qu'il se rapprochait, Alex observait la jeune fille : elle était très pâle, et ses cheveux au contraire, était d'une noirceur étrange, mais exquise. Elle cachait son visage dans ses mains, regardant vers le sol. Alex constata qu'elle n'était pas d'origine japonaise, ses cheveux ne correspondaient pas du tout au type asiatique.
Il savait comment l'aborder, il connaissait une demi-douzaine de techniques imparables pour faire une entrée particulièrement discrète et réussie. Arrivé à un bon mètre d'elle, il demanda :
« Euh excuse moi t'aurais pas du feu ? C'est parce que mon briquet est passé dans la machine à laver alors forcément ça marche moins bien...euh.. »Il venait de s'apercevoir d'une larme sur la joue droite de la jeune fille. Il resta planté là sans dire un mot, il ne s'attendait pas du tout à ça...
Avez vous lu le règlement ? : Bouya