Majoren Shigaya [ L'admin de foliiiiie ^^] [validé^^]

Nom : Shigaya

Prénom : Majoren

Age : 17 ans


Physique :
Majoren a, à son grand plaisir, un physique très courant, ce qui la rend très discrète, grand bien lui soit. Elle est de taille moyenne, si moyenne existe, puisqu'elle fait environ un mètre soixante huit, et est assez mince, mais pas trop, malgré son anorexie passagère, que nous verrons plus bas. Cette fille là a des bras et des jambes fins, mais elle est tout de même forte, malgré son apparence frêle. La jeune fille a des cheveux assez courts et bruns, souvent en désordre, étant donné le soin qu’elle leur porte qui est quasi inexistant, puisqu'elle les ignore totalement, les laissant la plupart du temps détachés et pendant, parfois même encore « en l'air » depuis la nuit, si par bonheur il lui prend la lubie de dormir. Elle a de grands yeux d'un gris froid et métallique, un nez fin et une petite bouche qui porte une cicatrice en forme de cédille, souvenir d'un coup qu'elle se prit de son petit frère. Son regard est souvent vide d’expression, ou alors rempli de haine car, elle-même, ne montre aucune émotion. Son visage est très souvent immobile, laissant parfois paraître l’ombre d’un sourire, qui n'est pourtant qu'illusion et imagination de l'observateur, mais son regard ne change pas. Majoren a toujours l’air blasée, indifférente, ce qui ne va pas tant que cela avec son physique loin d’être disgracieux, du moins avant qu'elle maigrisse de trop. Elle a un tatouage dans le bas du dos qui représente des ailes déployées, qu'elle se fit tatouer lors d'une soirée arrosée, seule dans un bar, et qu'elle regrette pas mal, bien qu'elle apprécie d'avoir choisi ce motif plutôt qu'un coeur, ou quelque autre bêtise du genre. Côté vestimentaire, elle se balade souvent en débardeur simple, jupe généralement sombres, ou dans les rouges, ou alors des pantalons toujours larges, souvent des jeans baggy complètement rafistolés par ses petites mains, et a presque toujours des bas ou collants en tout genres, troués, résilles, opaques, rarement couleur chair quand il s'agit de jupes. Pour les chaussures, elle a presque tout le temps des bottes noires, assez grandes pour ses pieds pourtant assez petits, avec un design assez ... Personnel nous dirons ^^

Psychologie :
Majoren est une jeune fille « blasée par la vie ». Lubie de la nouvelle génération ? Je ne pense pas, elle ne suit aucune mode, que ce soit de comportement ou vestimentaire. Elle se fiche de tout, sans exeptions. Que ce soit des conséquences de ses actes, ou même des réactions d'autrui et fait ce qu’elle veut, et uniquement ce qu’elle veut. On ne verra jamais Majoren faire quelque chose pour quelqu'un d'autre qu'elle même. Personne n’a réussi à avoir une quelconque emprise sur ce qu’elle fait, elle mène sa vie comme elle l’entend et ne reçoit d’ordres de personne. Ses parents en étaient d'ailleurs plus que désespérés. Etant donné qu’elle a vécu pas mal de choses, plus rien ne l’étonne. On la prend parfois pour une vieille femme aigrie et dans le corps d'une jeune fille, c'est assez étrange il faut bien l'avouer. Majoren se plaint en elle même très souvent de tout ce qu’elle trouve “futile”, ce qui est malheureusement souvent le cas. Elle ne peut pas s’empêcher de montrer ouvertement ce qu’elle pense de quelqu’un, ce qui peut la rendre souvent asociale, mais elle a tout de même un bon fond. Majoren est assez distante avec le monde qui l’entoure, elle trouve tout nul, rien ne l’amuse, ou presque… Mais elle n’a pas que des défauts ! Elle est très loyale envers ses amis. Heureusement, vu qu’elle n’en a pas grand nombre… En fait, elle n'en a pas, et ne compte pas s'en faire, mais la connaissant, je peux dire qu'elle est très loyale, bien que susceptible parfois. Elle est aussi très généreuse, mais elle ne montre pas beaucoup d’enthousiasme quand elle fait preuve de cette grande qualité, ce qui fait croire qu’elle fait tout à contrecoeur. Malgré tout, ce « bloc de glace » cache une faiblesse, une peur cachée en elle même, et assez incompréhensible, une phobie des enfants ...


Histoire :
Majoren est née à Osaka, le 25 novembre 1989. Quoi de plus banal me direz vous, mais elle n'aimait pas du tout cette ville et rêvait surtout de pays froid, la Finlande par exemple. Elle était fille d’un simple banquier travaillant à Kobé qui tentait tant bien que mal de faire réussir son entreprise dans ce monde si difficile qu’étaient les affaires, aux dépens de sa vie de famille. Se mère, elle, était une petite infirmière à temps plein, -par chance ou par malchance ?- dans l’hôpital d’Osaka. Cette pauvre femme à peine mariée et déjà enceinte de quelques mois ne voyait déjà plus si souvent son mari, tellement pris par son travail, qui louait un studio à Kobé, pour pouvoir être plus disponible pour son travail. Il avait pourtant bien proposé à sa femme de l'accompagner, mais elle n'aimait pas cette ville, alors avait préféré Osaka pour l'équilibre « spirituel » de sa fille. Mais ça n'avait servi à rien, bien au contraire, cela ne faisait qu'empirer les choses. Ne pas voir son mari ainsi était en fait pire que de déménager au risque de perturber sa fille, pourtant pas encore née. Evidemment, ne voyant son cher mari que les week-ends, alors qu'il était très fatigué, cela faisait bien entendu se refroidir les relations entre les deux parents, même après la naissance de leur fille qui, pourtant, aurait du les rapprocher. Envoyée rapidement dans une crèche afin de pouvoir laisser sa mère travailler en paix, Majoren ne fut jamais très douée pour les relations humaines. Oh, elle ne cherchait pas la bagarre, mais elle ne cherchait pas l'amitié non plus. D'ailleurs, sa mère en fut prévenue, mais sans succès, car, ignorante, cette dernière pensait que ça s'améliorerait avec le temps. Pourtant, ça ne fit qu'empirer.

Plus particulièrement avec les nombreuses disputes de ses parents. Agée d'à peine deux ans, Elle entendait déjà ses parents se disputer, tous les soirs. Un jour que sa mère se refusait à son père, étant donné son état d'ivresse trop réccurent, il la frappa, et la viola. Et de cette union malheureuse et non voulue, naquit un enfant, le petit frère de Majoren. Oh sa mère ne resta pas ainsi cachée, elle voulut même divorcer, mais son mari était devenu trop influent pour qu'elle puisse y gagner autre chose que la paix, bien que ce soit déjà pas mal. D'ailleurs, elle en fut très heureuse, de gagner cette paix. Mais tout de même, elle travaillait beaucoup pour nourrir ses enfants, qu'elle ne voyait presque plus du même coup. C'est pourquoi, dès son enfance, sa mère ayant remarqué qu'elle était déjà très précoce et très autonome, du fait de sa solitude, lui imposa de s'occupper de son frère qui n'avait que deux ans de moins qu'elle, mais qui, lui, était plus que dépendant, et qui restait tout le temps un gamin, de grandissant jamais. Mais Majoren, bien que devant souvent s'occupper de ce petit frère qu'elle haïssait plus que tout, bien que ce ne soit pas réciproque, trouvait le moyen de le laisser seul, le laissant souffrir, et elle, partant seule dans les rues, dès ses 12 ans. Ayant des facilités en cours, elle se dispensait de travailler véritablement, mais gardait pourtant une moyenne élevée, ce quia vait le don de désespérer ses camarade, qu'elle n'appréciait pas. Côté familial, sa mère, pour le peud e fois où elle avait des contacts avec Majoren, la gonflait. Elle était toujours sur son dos, et faisait passer cela pour de l'amour maternel, mais elle ne le comprenait pas, Majoren. Elle était juste dans son monde, qu'elle était loin de voir en rose. La couleur pencherait plutôt vers le noir en fait. Pour le peu qu'elle parlait aux gens, c'était soit pour demander l'heure, soit pour s'excuser de quelque bêtise comme une simple bousculade.

Par la suite, ses quelques années qui précédèrent son arrivée à Shokuboo Inochi ne furent remplie que de soirées arrosée, avec ou sans compagnie, qui finissaient très souvent au lit avec n'importe quoi. Sans aucun sentiment bien sûr, car Majoren ignorait totalement ce qu'était les sentiments, elle les trouvait inutiles. Et ces jours là furent aussi ceux d'une pseudo anorexie. Elle n'était pas grosse, et ne le niait pas, bien au contraire, mais ele n'avait tout simplement pas faim. Un contrecoup de la cigarette ? Ou bien de l'alcool ? Elle ne le savait pas, et ne cherchait pas plus loin, ce serait trop compliqué de se poser des questions. Elle n'aimait pas cela, c'était se compliquer la vie, et pour rien. En bref, rien de bien joyeux, hormis qu'elle supportait de moins en moins son frère qui ne cessait de se coller à elle quand elle voulait sortir. Un jour qu'elle se trouvait dans un quelconque bar où elle buvait pas mal, et qu'elle subissait les avances de n'importe quelle personne, homme ou femme, elle l'aperçut, ce frère auquel elle vouait une haine impressionnante. C'est pourquoi elle s'avança vers lui.

- Hey mais qu'est ce que tu fais là ? Casses toi ! Vires de là !

Mais son frère, lui, ne voyait dans ces paroles que de l'humour, et pas une once de haine, celle qu'elle avait envers lui. Et il continuait, toujours à l'adorer, bien qu'elle le traite de tous les noms une fois qu'elle l'eut raccompagné, croyant que ce n'était que l'effet de l'alcool.

Puis un jour, remarquant cette relation plus qu'ambigüe entre Majoren et son frère, sa mère voulut éloigner la jeune fille de ce frère qu'elle haïssait tant. Cette dernière ne se fit pas prier, et accepta de suite, sans conditions. Même le jour de son départ, elle ne jeta aucun regard tendre, ni même sympathique à son frère, ni même à sa mère, pas une seule reconnaissance. Rien. Pourtant, son frère vint la voir.

- Pourquoi tu pars, tu ne m'aime plus ?

Il avait beau avoir 15 ans, celui là, il resterait toujours un gamin, et ne grandirait jamais. Et il fallait qu'il grandisse quand même. Comment vivrait-il par la suite ? C'est pourquoi Majoren tenta de le raisonner.

- Je ne t'ai jamais aimé Chris, comprends le, quand tu l'auras compris, viens me voir, mais pas avant.

Ainsi, Majoren se retourna vers sa nouvelle vie, peut être deviendrait-elle plus sociable ? Mais c'était plus qu'improbable.

Exemple de message :

C’était le jour. Le grand Jour, si je puis dire. Le jour de son départ. Eh oui, elle parait enfin de ce monde de cinglés, ce monde sans saveurs dans lequel elle vivait depuis maintenant trop longtemps. Elle c’était lassée de ces longues nuits de beuveries et de fêtes avec toujours les même personnes. Cette deuxième vie de l’amusait même plus. Mais, l’avait-elle amusée un jour ? Cela reste peut certain. Majoren était soulagée, et pas un brin de tristesse ne trahissait son visage si calme, vide, ce visage qui avait si souvent déconcerté les gens qui avaient fait partie de sa vie, ses parents, ses profs, ses « amis » et bien d’autres encore. Enfin, tout cela était loin derrière elle maintenant, même si elle n’avait même pas encore déposé ses affaires dans le taxi. Pour elle, le départ c’était fait une semaine auparavant, lorsque sa mère l’avait autorisée à partir de la maison.

Majoren ne se cassa pas la tête avec des adieux emplis de larmes fausses et de chagrin joué comme au théâtre. Elle se contenta d’un bref signe de main sans un regard vers la fenêtre du premier étage, cette chambre qui l’avait si souvent réconfortée, ce seul lieu ou elle pouvait vivre, laisser ses émotions s’échapper, car, même la nuit, elle n’était pas elle-même. Certainement, la chambre qu’elle occuperait dans l’internat ne serait pas une chambre pour une seule personne, mais, après tout, peut être trouverait-elle un endroit qui pourrait remplacer cette chambre qui lui manquerait tant. C’était la seule chose qui lui manquerait, ce lieu de solitude.

La jeune fille aux cheveux bruns jeta ses sacs et valises dans le coffre du taxi, le ferma et entra. Elle s’allongea sur la banquette arrière, attendant que le chauffeur arrive. Bien évidemment, elle avait pris quelques « provisions » pour la route. Deux bouteilles de whisky et un paquet de clopes, au cas où une crise de nerfs se ferait sentir. Elle retira ses bottes et les posa sous le siège passager afin de ne pas abîmer la banquette. Pour une fois qu’elle faisait preuve de compassion pour quelque chose… Majoren passa sa main dans ses cheveux afin de les ébouriffer un peu plus qu’ils ne l’étaient déjà, et fit craquer ses doigts. Ce tic qui revenait à chaque fois qu’elle allait faire quelque chose de plaisant. A peine plaisant, car rien ne l’amusait réellement. Elle prit l’une des bouteilles de whisky et but au goulot.

Le chauffeur entra enfin dans la voiture et ne fit pas attention à elle et se contenta de dire d’un air déconcerté par tant de bêtise humaine.

-Z’êtes prête ?

Majoren ne pris, bien entendu pas la peine de répondre, et leva juste sa main qui tenait la bouteille dans un petit signe, qui apparemment, voulait dire « oui », dans le language de la beuverie. Peut être le chauffaur était-il partisan de ce genre d’orgies, car il compris le signe et démarra la voiture. Majoren sortit son Mp3, mit ses écouteurs et l’alluma. De la bonne musique, de l’alcool de qualité, le voyage promettait d’être pas mal, mais juste pas mal…

Avez vous lu le règlement ? : Code bon

Validé ^^